Phénomène de société ou pas, le fait est que les temps changent. De nos jours, on observe que les jeunes (femmes et hommes) ont plus facilement tendance à se mettre aux fourneaux. Bien que l’on ne puisse pas pour autant en conclure à une forme de transmission culinaire puisque très peu d’entreeux ont appris à cuisiner avec leurs parents, il n’en demeure pas moins que cette génération reste profondément attachée aux mille et une saveurs de nos régions.
Quand les chiffres parlent…
Selon les chiffres avancés par l’IFOP (institut de sondages), 87 % desFrançais adorent cuisiner et ce qui est surprenant, c’est de constater que les 18-24 ans apprécient autant faire la cuisine que les quarantenaires.
C’est en autodidactes ou presque (livres, internet) que 47 % de ces jeunes ont appris à cuisiner, tandis que 5 % ont découvert la cuisine en regardant des émissions culinaires à la télévision. Ceux-ci sont toujours à l’écoute de nouvelles recettes et aimeraient bénéficier de davantage de tempslibre afin de se perfectionner.
Cuisine : quand nécessité fait loi
La gent masculine apprécie cuisiner à hauteur de 46 % contre 40 % chez les femmes. Ceci trouve tout ou partie de son explication à travers les chiffres qui vont suivre.
- 64 % des femmes cuisinent tous les jours contre seulement 51 % chez les hommes. 35 % de la gent féminine sondée perçoit la cuisine comme une nécessité tandis que 33 % des hommes considèrentle fait de cuisiner commequelque chose d’agréable.
Par ailleurs, aussi étonnant que cela puisse paraître, ce sondage met en évidence que la motivation principale de cet engouement croissant pour la cuisine est d’apprendre à cuisiner de manière plussaine, c’est à dire plus équilibré et plus varié. Quant à la notion de plaisir, force est de reconnaître qu’elle arrive en seconde position…